
Conseils
Comment bien choisir et piloter son drone. Je vous livre les conseils d’un amateur passionné.
Acquérir un drone
Pour ce qui est du matériel de prise de vues aériennes, il existe une multitude
de produits sur le marché allant du jouet coûtant quelques euros au drones
professionnels dont les prix avoisinent ceux des appareils photos les plus
onéreux.
Si l’on souhaite se lancer dans cette activité il faut garder à l’esprit qu’un
drone est avant tout une caméra et un appareil photo avant d’être un modèle
réduit télécommandé.
Il existe une famille de drones que l’on appelle les racers, ceux ci sont dédiés
à une utilisation plus ludique que photographique même si les caméras qui
les équipent sont de plus en plus performantes.
Il faut donc, à mon avis, privilégier les caractéristiques de la caméra avant
celles du drone.
En effet celle ci va être soumise à des contraintes propre à ce type de prises
de vues, notamment des vibrations liées aux moteurs, au déplacement du
drone, aux turbulences souvent présentes quand il y du vent tout comme de
brusques changements de luminosité.
Si l’on achète un premier prix, il y a de grandes chances que l’on soit déçu
par la qualité des images d’une part et que le pilotage de celui-ci soit
beaucoup plus complexe du fait que les automatismes des drones low cost
qui sont assez sommaires. Et en cas de crash il sera difficile voire impossible
de trouver des pièces détachées.
Premiers vols : mes consignes
Bien entendu il faut se soumettre aux différentes obligations imposées par la
législation, celles-ci sont exposées sur le site de l’aviation civile Fox
alphatango
https://fox-alphatango.aviation-civile.gouv.fr/
Pour ce qui est des premiers vols il faut faire preuve de bon sens;
La zone doit être autorisée à cette pratique,
Le matériel rechargé,
Le vent faible,
L’environnement dégagé d’obstacles.
Si le sol est poussiéreux il est préférable d’utiliser un pad dédié ou
simplement un bout de carton afin d’éviter qu’au moment du décollage de la
poussière ne se dépose sur la lentille de la caméra.
Le drone doit impérativement être posé horizontalement et “regarder” dans la
même direction que l’utilisateur.
Lorsque l’on a atteint une altitude sécurisante il est préférable de regarder son
écran pour commencer à évoluer, en effet il y a moins de risque de faire des
inversions de commandes, et le pilotage est bien plus aisé.
Afin de s’approprier rapidement le maniement du drone je conseille, pour les
premiers vols, d’essayer de faire de petits circuits dans un périmètre restreint
et de ne pas essayer pousser l’engin dans ses retranchements en effet
l’apprentissage est rapide et l’on risque de faire preuve de sur confiance et de
voir son drone percuter un obstacle après avoir confondu lacet et
gauchissement.
Se souvenir que la meilleure chose à faire lorsqu’on se sent dépassé par les
événements , est de ne plus toucher aux manches de la télécommande, en
effet étant équipé d’un gps et d’une fonction de maintien d’altitude un drone
reste figé ce qui laisse la possibilité de faire une pause puis d’analyser la
situation et d’agir en conséquence. Et si l’on est vraiment dépassé, utiliser le
petit bouton magique qui intimera au drone l’ordre de revenir se poser de
façon autonome à l’endroit d’où il a décollé .
Pilotage : niveau avancé
Une fois que l’on maîtrise son drone, on peux élargir le périmètre d’évolution
et commencer à se familiariser avec le maniement de la caméra.
Les premières prises de vues sont enrichissantes car elles permettent de
mettre en évidence les choses à éviter lorsque l’on filme.
Touts les utilisateurs font au début ces erreurs à savoir des mouvements trop
rapides tant sur l’axe de lacet que sur le tilt de la caméra. Il faut s’habituer à
être le plus docile possible sur ces deux commandes.
Personnellement je ne me pose que très rarement avec moins de 20% de
charge restante, cela est certes assez confortable mais permet d’éviter de
stresser en fin de vol et permet une plus grande longévité des batteries. Si il y
a du vent et que l’on souhaite s’éloigner un peu, ne pas oublier que l’énergie
nécessaire pour revenir sera nécessairement plus importante en cas de vent
contraire il faut donc se préserver des marges adaptées.
Pour l’atterrissage il faut également amener le drone de façon à ce qu’il
« regarde » dans la même direction que soi et s’assurer que la zone est
dégagée de personnes évidemment mais aussi se méfier des chiens non
tenus en laisse !
Pour résumer, un drone pour faire de la prise de vue aérienne ne se pilote
pas il se déplace, je veux dire, que de part sa faculté à rester immobile là où il
se trouve il ne faut pas, contrairement à un modèle réduit, sans cesse
intervenir sur les commandes afin de le maintenir en l’air. De ce fait il faut peu
de temps pour apprendre à le maîtriser. Et l’on dispose alors d’une caméra ou
d’un appareil photo que l’on peux positionner et faire évoluer dans la
troisième dimension.Pour obtenir de belles prises de vues c’est donc l’œil du
pilote qui prime plutôt que sa dextérité sans jamais oublier qu’un drone peut
être une menace pour les aéronefs, les personnes et biens au sol Donc volez
avec prudence !